Témoignages


Marine GAUDIN 21 ans, étudiante en master archives à Angers.
Mûrs-Érigné
Secrétaire Générale de GSFA

« Le Togo a été une expérience très positive pour moi. Tout d’abord, je pense que la mission m’a réellement fait grandir et m’a fait prendre conscience de certaines réalités, des principes et valeurs qui ont totalement disparus en France alors qu’elles restent fondamentales au Togo et en Afrique. Je pense
maintenant que c’est un tort pour les pays occidentaux. J’ai rencontré beaucoup de personnes qui aujourd’hui comptent beaucoup pour moi aussi bien dans le cadre de la mission (je garde contact avec une togolaise de 12 ans) qu’avec les volontaires togolais. C’est pourquoi repartir serait aussi une façon de revoir ces personnes, de voir leur évolution notamment pour le cas d’une jeune fille muette dont nous avions réalisé un cahier représentant des éléments de la vie courante pour qu’elle puisse s’exprimer auprès de sa famille, amis, … Ainsi j’aimerais énormément voir son évolution, si le cahier lui a servi, quelles autres pistes pourrait-on explorer pour mieux l’aider ? Discuter avec les volontaires qui connaissent déjà le sujet mais surtout de voir la continuité des projets déjà entamés lors de l’été 2010 à Notsé, si la prise de contacts avec la population sur les droits de l’enfant a été bénéfique. Cependant, j’ai aussi l’ambition de découvrir d’autres régions du pays et de participer à d’autres missions pour diversifier mon expérience et pour découvrir les différentes facettes dont regorge ce pays. Ma première mission n’a duré qu’un mois, c’est pourquoi je n’ai pas eu vraiment le temps d’apprécier pleinement la culture africaine même si je sais que le chemin est bien entamé, j’ai une réelle envie de retourner au Togo d’apporter mon aide dans le cadre de la mission humanitaire mais également de développer mes connaissances sur cette culture dont je veux profiter un maximum car je sais qu’il me reste beaucoup à apprendre sur la vie africaine. Le voyage au Togo m’a également donné un véritable goût de l’engagement que je veux remettre à disposition car je me suis réellement rendu compte que de simples gestes peuvent beaucoup compter pour la population. Ce côté est aussi gratifiant pour soi-même d’autant plus qu’il est valorisé par les relations humaines que les togolais mettent en avant. Effectuant une licence d’histoire (1ère année), j’envisage de réaliser une ULE (Unité Libre d’Enseignement) sur le milieu associatif d’ici mon 3ème semestre (rentrée de septembre 2011) c’est pourquoi repartir au Togo serait le meilleur moyen pour promouvoir cette nouvelle matière dans le but d’en établir préalablement le contenu. »



Clémence MÉNARD 21 ans, étudiante en master enseignement à Angers.
Mûrs-Érigné
Trésorière de GSFA

« Je voudrais approfondir la découverte de la culture togolaise, qui a commencé lors de la première mission, en utilisant les connaissances que j’aurais apprises lors de ma première année de licence de sociologie. J’ai aussi pu constater le «manque d’occupation des enfants» pendants leurs vacances scolaires ainsi que l’enthousiasme de ces enfants lorsqu’ils participaient aux animations que nous leur proposions. J’aimerais ainsi approfondir ce projet d’animation en développant les activités à proposer, ce qui serait possible si nous avions davantage de matériel ». De plus, la vie en groupe avec des gens qui partagent un même projet m’apporte beaucoup, notamment pour mes études, ainsi que la vie en communauté avec des personnes issues de culture différentes. Cela concrétise ce que je peux voir en cours, en particulier lors de mes cours d’anthropologies. »


Laëtitia DABIN 24 ans, graphiste.
Angers
Communication de GSFA

« Lors de mon séjour au Togo l’été dernier j’ai vraiment été touchée par ce pays. L’accueil qui m’a été fait et la gentillesse des gens rencontrés sur place, m’ont fait prendre conscience que tout ce que nous possédons dans nos pays «développés» nous ont aveuglé sur les valeurs fondamentales du cercle familial et amical. Nous avons perdu un certain nombre de valeurs humaines. Je crois qu’il est important de retrouver ceci, alors quoi de mieux que de s’engager dans une association dont le but est d’améliorer le quotidien des populations dans le besoin. C’est pourquoi je suis heureuse de mettre mes compétences aux profits de l’association GSFA. Mais sur place j’ai aussi été témoin de certaines carences du pays (enfants ne pouvant pas aller à l’école faute de moyens dans la famille ou trainant dans la rue par manque d’occupation...). C’est pourquoi J’aimerai pouvoir retourner sur place lors d’un camp chantier cet été afin de pouvoir participer plus concrètement aux actions de GSFA et ainsi contribuer, à notre manière, au développement de ce beau pays et au bien-être de sa population. »


Marion MÉNARD 20 ans, étudiante en DSAA.
Lille
Communication de GSFA

"Après un troisième voyage au Togo avec GSFA, l'envie d'y retourner est toujours intensément présente, peut-être même plus encore. C'est une réelle joie de retourner sur place, retrouver les lieux, les personnes, les moments d'échange, les sourires, les rires… Et de se sentir utile en participant à un projet commun, à échelle humaine, élaboré par l'ensemble des volontaires en amont des missions.
Depuis 2010, j'ai participé à des missions dans le ville de Notse. Partis en nombre dans cette même ville en 2013 pour rénover quatre salles de classe, nous projetons d'y retourner en 2015 afin d'achever l'école. Je dois dire que je ressens une certaine fierté à avoir participé à l’évolution des missions dans cette ville. 

Je pense que nous retirons tous énormément de ces missions. Humainement certes, culturellement, et nous en apprenons aussi beaucoup sur nous-même, nous nous étonnons parfois… C'est une expérience que je recommande à tous, et j'encourage toute personne intéressée à se plonger dans l'aventure, pour ma part je n'ai rien regretté, bien au contraire."



Emmanuelle BREVET 27 ans, Monitrice éducatrice.
Canada
Ex-Présidente de GSFA

« Mes voyages précédents qui se sont succédés depuis 2006, et mon parcours professionnel m’ont amenée à m’investir dans le monde associatif à travers la solidarité internationale. Les voyages m’ont permis de prendre conscience de la douloureuse réalité dont souffre le système éducatif au Togo, le manque de matériels et d’infrastructures adéquates. Comme tous les étés avec GST, on se plonge dans un univers de sourires, de motivation et de volonté pour donner un peu de notre temps aux petits togolais. Le mélange de couleurs, de cultures, de religions, de personnalités, de vécus... animent les discussions enrichissantes. Ces voyages me permettent de m’évader et d’apprendre chaque jour sur le continent africain. L’ Afrique a beaucoup de chose à nous transmettre humainement. Depuis 2007, nos actions en France ont permis la construction de trois salles de classes et nous ne voulons pas nous arrêter là !!!!
J’ai eu beaucoup de difficultés à faire connaître l’association les 1ères années de GSFA et à trouver des personnes prêtes à s’investir sur des projets communs à long terme. Mais aujourd’hui je me réjouie car le groupe s’est agrandi. Les voyages humanitaires ont transmis à des bénévoles la volonté de s’investir à mes côtés pour mener ensemble le même combat autour de réflexions communes. »



Komi AYEDJI 33 ans, en recherche d'emploi.
Canada
Ex-Vice-président de GSFA

« De nationalité togolaise, et titulaire d’une maîtrise en anthropologie (option développement et changement social), j’ai mené onze années d’actions humanitaires au Togo. J’ai toujours été attiré par des actions collectives en milieu rural dès mon jeune âge. Après mon BAC commercial, je me suis tourné vers anthropologie dans le but de mieux cerner les phénomènes sociaux, bref ce qui nous entoure et pouvoir apporter ma contribution dans le développement de mon pays. Ancien secrétaire général de l’association G.S.T au Togo, mon emménagement en France depuis le mois d’août 2010 ne change pas cette vision que j’ai de m’investir humainement pour mon pays. Cela ce confirme par ma prise de fonction du poste de vice-président de l’association partenaire GSFA. Je suis bien motivé à mener le combat jusqu’au bout car tout développement doit être basé sur la participation de la population bénéficiaire d’un quelconque projet, dans la logique du développement local participatif. La relève doit se battre et lutter fort, car personne ne pourra transformer entièrement notre pays à notre place. »